Inscription de contrôle Lafontaine sur fiscaux

Bonjour,

A Charleville, le Comptoir des Ardennes a utilisé, de 1872 à 1877, des timbres marqués au verso (précurseurs des perforés). La marque se présente ainsi :



Voici un fiscal à l'intérieur d'une lettre de la banque du 13 mars 1872 :





La marque, difficile à scanner, est sur deux lignes au lieu de trois, plus large que celle des TP. Elle se lit C.L.h.P.M. et Cie / à Charleville. Elle est différente de celle mentionnée par P. Lamar dans les FM 260, vue en 1876 :



Il semble donc exister (au moins) deux sortes de marques sur les fiscaux.

Bruno

Bonjour,

Je viens de confirmer cette "marque de Lamar", inscription large sur trois lignes donc, au dos d'un 10 c quittances YT 2, à l'intérieur d'une lettre de la banque du 28 février 1877. Ce qui valide l'existence de deux types d'inscription, sur deux ou trois lignes, au dos des timbres fiscaux de la banque (qui un peu plus tard seront perforés C.A comme les timbres-poste).

Lettre trouvée chez un vendeur chypriote, merci l'internet !
(I'm happy)
Bruno

bc92 a écrit:

chypriote

... phychtre !

Bon, je le prouve



Bruno

Bonjour,

Je poursuis ce sujet, cette banque a aussi imprimé sa marque au recto de timbres fiscaux.

Volontairement au recto, je veux dire.

Voici un exemple de juin 1875. Inscription sur quatre lignes :

Claude-Lafontaine
H. Prevost, Martinet et cie
^{_______________________}
à Charleville.

La troisième ligne ne comporte qu'un trait fin et est destinée à inscrire la date à la plume, annulation de rigueur pour les timbres fiscaux. Cela n'a pas été le cas ici, l'employé a préféré utiliser le tampon de la banque.



Dommage que ce fiscal bien margé souffre de deux gros trous d'épingles.

Bruno

bonjour,

bc92 a écrit:

Dommage que ce fiscal bien margé souffre de deux gros trous d'épingles.

sujet toujours intéressant à suivre. Tu vas avoir une belle collec' spécialisée, à force.

Sur document, je ne pense pas que les trous apportent un moins, ça fait partie intégrante de la pièce, ces documents étant archivés comme ça. Ni plus ni moins que les inscriptions de classement à la réception, par exemple.

D.

Doudad a écrit:

sujet toujours intéressant à suivre. Tu vas avoir une belle collec' spécialisée, à force.

Merci. A la base c'est facile à collectionner, le matériel est assez abondant, j'ai recensé une cinquantaine d'établissements destinataires dont les lettres traînent sur le net.

La diversification vers les fiscaux avec marque ou perforation est intéressante, vous avez dans ce fil trois types de marques, en sus des deux types de perforation (Ancoper CA 15 et CA 16, bien connues sur les TP), reste à toutes les placer dans l'ordre de fabrication. La première marque que j'ai sur fiscal est antérieure à la première marque connue sur TP (de peu il est vrai). Aspect peu présent dans la collection de R. Coste (une lettre).

D'autre part, le passage en 1876 des Cérès aux Sage a nécessité de recomposer la planche de surcharges des TP, à cause des interpanneaux des Sage, mais je n'ai encore rien vu qui traduise cette transition.

Puis, Doudad a écrit:

Sur document, je ne pense pas que les trous apportent un moins, ça fait partie intégrante de la pièce, ces documents étant archivés comme ça. Ni plus ni moins que les inscriptions de classement à la réception, par exemple.

Je suis d'accord avec toi. Même si dans le cas précis, le papier de la lettre est intact, seul le timbre est percé, c'est donc plus une question de stockage des timbres fiscaux avant emploi (pré-découpe, empilage sur une planchette à clous, agrafage en bandes ?) que d'archivage de la lettre.

Bruno

Bonjour,

En fait j'aurais dû regarder de plus près la lettre de R. Coste (de 1872). C'est un fiscal avec inscription au recto, mais pas la même que la mienne. Il y a "et fils" après Lafontaine, les caractères sont décalés différemment d'une ligne à l'autre. La raison sociale précise de la banque a évolué plusieurs fois. Sur cette lettre, le fiscal est bien daté à la plume (3ème ligne).



On ne s'ennuie pas, avec Lafontaine !

Bruno

Désolé ce n'est pas R. Coste mais J(ean) Coste.

Bruno