Autriche, 1908 : quand la poste joue la carte de la philatélie... et du patriotisme

Bonjour à toutes et tous.

En 1908, les postes autrichiennes ont émis un entier postal pour commémorer les 60 ans de règne de l'empereur François-Joseph, faisant appel à un des grands artistes de l'époque, Koloman Moser.

Côté illustration, l'empereur et les palais impériaux, côté correspondance une figurine pré-imprimée au tarif de la carte postale :



Le 2 décembre, jour du couronnement advenu en 1848, l'Administration postale met en service dans 14 capitales provinciales, et pour ce seul jour, un timbre-à-date commémoratif frappé en rouge :



L'étude de cet entier ne se limite pas à réunir les 14 cachets différents (d'ailleurs je n'en ai que 13...), mais à replacer cet entier dans son contexte postal et politique, et à présenter quelques exemples d'usages et d'aléas... 

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, l'article, publié il y a quelques semaines, est accessible ici

Laurent   

PS : Michel proposerait sûrement de lire l'article en écoutant la marche de Radtezky ou la Valse de l'empereur

Bonsoir,

Merci Laurent pour cet article !

Pour la musique, voila la marche de  Johan Strauss père :



F.

Bonjour à tous et bises aux dames (austro-hongroises... ou pas!)

La météo étant favorable (il pleut!) les activités extérieures sont en suspens... et la culture revient comme la marée au mont St-Michel!

Pour ce qui est de la musique, je vais vous faire une confidence: depuis une dizaine d'année je ne rate jamais la retransmission du Concert de Nouvel An de Vienne.
Traditionnellement ce concert se termine par deux pièces qui sont les "emblèmes" de la musique viennoise: "Le Beau Danube bleu" et la "Marche de Radetzky".
Tous les plus grands chefs y sont invités (par les musiciens!) à diriger l'Orchestre Philarmonique de Vienne.
Parmi ceux-ci, il y a eu Georges Prêtre, Lorin Maazel, Claudio Abbado, même Karajan (pas drôle du tout, le chef!).
En ce qui me concerne, je décerne la palme à Daniel Barenboïm.
Le voir diriger, jouer (c'est bien le mot) avec les musiciens, avec le public, est vraiment un plaisir qu'aucun autre ne m'a jamais procuré!

Voilà pour ceux qui n'auraient jamais entendu, jamais eu cette chance...




et en 2014, la même Marche, un sommet d'humour où le Chef ne "cheffe" pratiquement pas* !

 
A bientôt.
Michel * qui vous recommande de bien regarder à la 58ème seconde, le mouvement du bras qui donne le départ!

...
Michel   qui s'excuse de s'être laissé emporté par la musique. Il s'est cru dans un autre fil!

Bonjour à toutes et tous,

merci à François et à Michel pour la sonorisation de ce fil  

En tout cas, la version 2014 de la Marche révèle ce que beaucoup pensaient peut-être  déjà : dans un orchestre symphonique, si certains font semblant de jouer, cela ne s'entend pas. Je veux dire qu'on n'entend pas que l'on ne les entend pas...

Laurent