bonjour,
je ne suis pas spécialiste du sujet, mais si j'en crois l'Instruction générale de 1868, il y a trois méthodes pour affranchir les journaux, à l'époque :
- un éditeur livre au bureau de poste en dernière limite d'heure, ou directement en gare, liassé/trié, et il utilise du papier timbré à l'extraordinaire ;
- il dépose au bureau dans les délais ordinaires, avec affranchissement préalable, et il utilise pour ce faire des timbres-poste collés sur les bandes d'adresse ;
- il porte préalablement ses bandes d'adresse au bureau et règle le tout en numéraire. Les bandes sont timbrées PP.
Ergo, en 1868, un timbre-poste collé sur la feuille et oblitéré typographiquement doit logiquement régler le droit fiscal (bien qu'on ne puisse pas vérifier ici qu'il n'y ait pas eu aussi un timbrage à l'extraordinaire, c'est la grande limite des fragments de pièce). Selon la loi du 31 juillet 1867, 2 centimes représentent le droit de timbre pour un journal distribué dans son département d'impression, mais c'est aussi le montant du tarif postal correspondant.
A partir du 5 septembre 1870, le droit de timbre étant supprimé pour les journaux, le problème ne se pose plus.
Pour le titre du journal, je fais appel à un ami.
D.
_________________
dubito, ergo sum