bonjour,
nous avons un grave (mais amical) litige avec Acácio.
En 1903, le tarif de l'imprimé UPU est de 15 réis, celui de la CP 25 réis, celui de la lettre 50 réis.
En France, 5, 10 et 25 centimes.
Acácio pense que l'objet affranchi comme imprimé à 15 réis a été taxé parce qu'il est interdit d'affranchir au verso (Règlement D&O de 1897, XVIII §7), la taxe étant alors calculée au double du tarif français de l'imprimé (5 X 2 = 10), soit en tant que port dû.
Pour ma part, je suppute que c'est le mot "
Echange" manuscrit au verso qui dérange le taxateur, qui le considère comme correspondance ponctuelle et personnelle (Règlement D&O de 1897, XVIII §5), donc refus du statut "imprimé" et taxe comme CP insuffisamment affranchie [25-15] X 2 X [25/50] = 10 centimes.
Allez, donnez votre avis, prenez parti, mouillez-vous, départagez vos champions Mesdames Messieurs !
D.
PS : je ne veux en aucun cas vous influencer (ce n'est pas mon style), mais je vous rappelle tout de même (I579 juillet 1904 § 3 - le § 2 concerne les CP) que les imprimés mal ou non affranchis ne doivent pas être acheminés, et donc, par conséquent, qu'il n'est pas prévu qu'ils soient taxés (vous en faites ce que vous voulez).
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dubito, ergo sum